« Qui de vous fait aussi le bio ? » Cette question, Maria Hahnekamp l’a posée le 30 novembre 2023. C’était au cours de la visite que son équipe effectuait dans les exploitations d’une productrice biologique que le GADD encadre.
Ce jour-là, l’équipe de Pain pour le Monde antenne Afrique est arrivée chez madame Tintok Françoise. À l’initiative du GADD, Maria Hahnekamp et Weide sont venues échanger avec la présidente du GIC Legouh Nzong, une productrice leader.
Après le chaleureux accueil, les échanges se poursuivent au sein des différentes unités de production d’intrants biologiques. Ainsi, des compostières au lieu de production du biochar en passant par celui des purins, Maria Hahnekamp et Weide échangent amicalement avec une des productrices leaders qu’encadre le Groupement d’Appui pour le Développement Durable (GADD). Le top management de ce dernier est d’ailleurs sur place.
Émerveillée par tout ce qu’elle a vu et entendu, Maria Hahnekamp salue l’engagement de part et d’autre. Mais, parce qu’elle n’a pas encore visité une exploitation biologique d’un personnel du GADD, elle se tourne vers le responsable communication et plaidoyer du Projet de développement des chaines de valeurs biologiques dans le département de la Menoua dont la phase 2 s’achève en mai 2024. Elle demande à Armand Blaise Tagne : « Qui de vous fait aussi le bio ? »
Cette question peut être adressée à n’importe qui. Car du bio, on en parle pratiquement à tout coin de rue. Cependant, il est très souvent dévoyé pour des causes politiques, économiques ou encore du fait qu’on sait mieux en parler qu’en faire. Ceci fait qu’il faille être très méfiant et ne manquer aucune occasion de se rassurer que l’on soit sur la voie de la pratique. Le GADD en est conscient. Il prêche par l’exemple. Du top management au gardien, l’agriculture biologique est une réalité chez chacun·e.
Maria Hahnekamp a été donc rassurée en apprenant qu’au GADD, c’est tout le monde qui fait du bio. Et ce proportionnellement aux moyens que l’on dispose. Le responsable communication et plaidoyer n’en fait pas exception. C’est une activité intéressante et rassurante à laquelle chacun·e retrouve satisfaction.
Si à cette question quelqu’un répond par la négative, il faudrait qu’il se demande ce qu’il faut et se rapproche des spécialistes praticiens pour s’engager véritablement.
Armand Blaise Tagne, Responsable communication et plaidoyer ProCVBio2