Grâce à la phase 3 du projet de développement des chaines de valeurs biologiques dans le département de la Menoua (ProCVBio3) que met œuvre le GADD avec le soutien financier de Pain pour Le Monde, les producteurs et productrices bios de Tawoung par Santchou ont fait une mise à jour de leurs connaissances en matière de multiplication des rejets de banane plantin à travers la méthode PIF.
Les jeudi 24 et vendredi 25 octobre 2024, une partie de l’équipe opérationnelle du ProCVBio3 s’est déployée à Tawoum par Santchou. Elle recyclait au champ école les membres du groupe local en la multiplication des rejets de banane plantin suivant la technique des Plants Issus des Fragments de tige (PIF).
En effet, lors d’une récente visite de suivi de proximité, Kana Merx facilitateur ProCVBio3 a reçu la doléance de certain∙e∙s producteur∙ice∙s biologiques de Santchou. Ladite doléance portait sur le besoin de recyclage en multiplication des rejets de banane plantin à travers la méthode PIF. Cette demande se voulait urgente tant un des producteurs avait déjà engagé avec quelques erreurs, la multiplication de quelques rejets suivant cette méthode mise au point par le Camerounais Moïse Kwa au Centre africain de recherches sur bananiers et plantins (CARBAP) au Cameroun.
En effet, voulant multiplier ses plants, ledit producteur avait commis deux erreurs. L’une au niveau du parage, l’autre au niveau de l’incision.
Lorsque le facilitateur a rapporté tout cela, le top management a jugé urgente l’organisation d’un atelier de recyclage sur cette technique. Ce d’autant plus qu’il s’inscrit en droite ligne de la préparation de la prochaine campagne agricole (première campagne agricole 2025).
8 producteurs et 4 productrices ont activement participé à cet atelier. La partie de l’équipe opérationnelle du GADD était constituée des responsables suivi-évaluation (Lacmou Pela Arnaud), communication et plaidoyer (Armand Blaise Tagne), du facilitateur (Kana Patrick) ainsi que du stagiaire de la FASA (Alla-astom Yamingaye Jérémie). Tous∙tes ont activement travaillé de sorte que les bénéficiaires en tire le maximum de profit.
À la fin donc, monsieur Dénis a dit : « C’est bon maintenant. Je saurai mieux faire seul désormais ».
Armand Blaise Tagne L. Responsable communication et plaidoyer ProCVBio3