L’agriculture biologique et l’agroécologie proposent de nombreuses solutions à même de relever plusieurs défis auxquels la·ecultivateur·ice se confronte. C’est le cas des insectes parasites dont la présence d’une plante insectifuge comme l’œillet d’Inde permet bien de se prémunir.

La culture des légumes représente une part importante des actions pour endiguer la faim. Cependant, ses adeptes rencontrent un certain nombre de difficultés parmi lesquelles, l’attaque des insectes. C’est pourquoi de nombreux insecticides ont été mis au point.
Toutefois, ils n’ont cessé de faire du mal aux populations et à l’environnement ainsi qu’à l’écosystème. D’où l’urgence de procéder autrement. L’agriculture biologique et l’agroécologie dont le Groupement d’Appui pour le Développement Durable (GADD) est un acteur leader, recommandent des voies salutaires.
C’est le cas des moyens naturels de lutte contre les insectes nuisibles. Parmi ces méthodes, figure en bonne place la culture des plantes insectifuges comme l’œillet d’Inde.Cette plante insectifuge que le GADD dissémine dans certaines parcelles de son champ expérimental et semencier possède d’énormes vertus.
En effet, l’œillet d’Inde que l’on appelle communément « tagète » possède un feuillage aromatique. Ceci lui permettrait d’éloigner les parasites. Bien plus, le tagète piège les nématodes. Ses racines secrètent des substances qui favorisent l’éclosion des larves de ceux-ci. Ne pouvant donc se nourrir, ces larves meurent très vite de faim.
Le tagète est à cet effet nématicide et très efficace contre les vers parasites. Pour cela, il est très recommandé de le disséminer au sein des parcelles où les plantes sont susceptibles d’être attaquées par des nématodes.
Armand Blaise TAGNE L., Responsable communication et plaidoyer ProCVBio2