Au cours de la rencontre des producteur∙ices bios du 8 août 2023 au GADD, les principaux acteur∙ices ont profité, une fois de plus pour échanger et partager des expériences. À l’issue desdits échanges et dudit partage, elles et ils ont formulé quelques souhaits. Au rang de ceux-ci, celui de pouvoir se visiter un peu plus souvent afin d’apprendre des pairs et partager aussi, avec eux, leurs expériences.
Sous l’égide du GADD, les producteur∙ices du ProCVBio2 se sont rencontrés mardi le 8 août 2023.
Ce jour-là, dans la grande salle des réunions du Groupement d’Appui pour le Développement Durable (GADD), les producteur∙ices les plus engagé∙es du ProCVBio2 se sont partagés des expériences. Celles-ci concernaient à la fois la production d’intrants biologiques et la conduite des activités de production de différentes spéculations. De toutes d’entre elles, celles de quatre leaders ont le plus retenu notre attention.
Tout d’abord, celles de M. Takoua Maurice du groupe local de Balevonli. Elles concernent la production d’intrants biologiques. Il a dit comment il est agréable de produire et utiliser des intrants qui protègent l’homme et l’environnement. À ce jour, il recherche des outils de conditionnement. C’est nécessaire pour son activité qu’il envisage comme porteuse d’avenir. Cet avenir est dans le bio. C’est pourquoi, il invite ses pairs à lui rendre visite pour apprécier par eux-mêmes toute l’énergie qu’il consacre à l’activité ainsi que les fruits qu’elle rapporte. Aussi, cette visite pourra motiver certain∙es à s’y engager un peu plus : « j’encourage, dit-il, un engagement sans cesse accru dans le bio. Restons dans le bio ».
À sa suite, Mme Tsamo Lucie du groupe local de Fokamezo va, entre autres, dire comment le bio lui fait du bien. Très pratique et nécessitant très peu de dépense, c’est tout le monde qui peut s’y exercer si l’on veut.
Prenant la relève, M. Fokou Mathurin du groupe local de Fongo-Tongo va partager son témoignage concernant l’utilisation de « KM bio ». Pour lui en effet, si un∙e producteur∙ice n’a pas les moyens nécessaires pour produire la quantité d’intrants biologiques qui lui sera suffisante, il peut faire recours à « KM bio ». La promotrice qui, par le passé avait reçu un appui pour consolider son modèle d’affaire, est présente dans la salle. C’est elle qui prend la parole cette fois-ci pour expliquer comment produire un purin complet.
À la suite de ces différents partages nourris d’échanges, les producteur∙ices ont émis le vœu de se visiter, sous l’égide du GADD, de plus en plus les exploitations. Ces visites seront, à n’en point douter, de riches occasions d’apprentissage continu et du partage sans cesse d’expériences.
En attendant, c’est chacun∙e, avec l’accord du propriétaire, qui peut visiter une exploitation pour voir des merveilles et s’engager avec plus d’aisance.