Le mercredi 30 octobre 2024, Aaron Tangkala consultant PPLM en charge des questions de changement climatique, a séjourné au GADD. Il a ensuite visité le champ expérimental et semencier du GADD après avoir fait pareil de quelques exploitations des principaux responsables de la coopérative Afa’abong de Tawoum par Santchou.
Le changement climatique est une réalité. Ailleurs comme au Cameroun, ses effets continuent à se faire ressentir. Les inondations régulières avec de nombreux dégâts comme celles qu’a connu Bandoum, un des villages de l’arrondissement de Fokoue le 27 septembre 2024 ainsi que celles que connaissent de nombreux villages de l’arrondissement de Santchou ne cessent d’attirer la sonnette d’alarme.
Cette même sonnette est active depuis que certaines racines et tubercules tendent à disparaitre de Santchou. Certaines variétés du taro, du macabo et d’igname sont de plus en plus rares ici. De même, si par le passé on pouvait faire du maïs plusieurs fois par an sur le même endroit, aujourd’hui c’est à peine une fois si l’on peut faire et réussir. La difficulté d’avoir de la bonne eau en toute saison est presqu’une évidence. Ces effets font partie de ceux présentés par des membres du groupe local de Tawoum que le GADD accompagne à la production, transformation et distribution des produits biologiques. Ce mercredi 30 octobre 2024, Aaron Tangkala consultant chez Pain pour Le Monde (PPLM) en charge des questions de changement climatique a profité de la visite de ces producteur∙ices qui sont par ailleurs membres actifs de la Coopérative Afa’abong de Tawoum par Santchou, pour écouter tout cela et observer par lui-même quelques dégâts liés aux changements climatiques. Que ce soit dans les exploitations de M. Assonfack Dénis comme celles de M. Solair et Mme Wouasa Anastasie, les effets sont bien visibles.
Lui, il est venu rendre visite au Groupement d’appui pour le Développement Durable (GADD), un des partenaires verts de PPlM qui travaille avec les paysans et paysannes. Il a pu comprendre au mieux, les besoins des paysans et paysannes en lien avec l’adaptation aux aléas liés aux changements climatiques. Il est évident qu’elles et ils ont besoin des mesures d’adaptation audit changement. Tous∙tes « font face aux aléas et pour cela, ont besoin de soutien », confirme le consultant.
Armand Blaise Tagne L., Responsable communication et plaidoyer Projet de développement des chaines de valeurs biologiques dans le département de la Ménoua